La démocratisation du XML documentaire

PS postconférence : la présentation est disponible en ligne, au format PDF (8Mo), depuis ce lien : A l’heure de la démocratisation du XML documentaire

Bonsoir,

Aller, de l’autopromo en ce dimanche soir… J’animerai, le 27 mai 2008, à la Maison des Suds (domaine universitaire de Bordeaux, 12 esplanade des Antilles, Pessac) et à l’invitation de l’ADBS Aquitaine un séminaire sur la démocratisation du XML documentaire. Je présenterai aussi la façon de concevoir des applications composites (ou mashup) utilisant le XML au travers des réalisations du Centre National pour la Numérisation de Sources Visuelles du CNRS (CN2SV) et du Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques dont j’ai le plaisir d’être le responsable technologique. C’est la conception d’applications en « briques ». Nous sommes tous des « chefs de chantier » et des maçons.

Le langage XML a 10 ans. Il s’est imposé dans de nombreuses applications et méthodes permettant le traitement de l’information scientifique primaire (TEI, XML ALTO, MathML, X3D, GeoXML, KML etc.) et secondaire (MarcXML, BiblioML, EAD, EAC, XMP, etc.).

A la démocratisation du XML correspond l’émergence, dans la recherche en sciences humaines et sociales, d’équipes associant documentation, informatique et informatisation des données primaires, archivistique et edition électronique au service de projets de recherche. Un grand nombre de ces équipes font elles-même de la recherche sur un domaine encore nouveau en France: les humanités numériques (ou digital humanities) et créent des réseaux d’échanges d’informations, méthodes, briques logicielles, etc. (ex. : Mutec ; les 5 centres nationaux de ressources numériques ; la plateforme 3D ArchéoVision ; etc. ). L’utilisation du XML permet de partager de l’information (RSS, Atom) ; déployer des solutions hybrides à l’aide de petits connecteurs utilisant XML (GeoData, utilisant GéoXML, pour le CN2SV qui est capable de « dialoguer » avec l’API de Google Maps et donc vers du KML) mais surtout, XML est un moyen de ce comprendre, de s’entendre entre documentalistes, informaticiens, archivistes, chercheurs. Ceci est plus que nécessaire à l’heure de la recherche sur projets où la question de la pérennité des données numériques sera l’un des critères d’évaluation et où elle est déjà fondamentale pour tous projets à dimension internationale (voir, par exemple, le protocole OAI-PMH qui utilise XML).

Le CN2SV (opérateur du TGE ADONIS), associé à la plateforme technologique du Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques, forme, depuis 2002, l’une de ces équipes. Spécialisé dans l’informatisation des données en histoire des sciences et des techniques et en re-documentarisation de données factuelles à caractère iconographiques, le CN2SV et le CRHST ont développé de nombreuses applications qui utilisent du XML normé (EAD, MathML, etc.).

Ainsi, ce séminaire présentera, au travers de l’expérience et des nombreuses réalisations du CRHST et du CN2SV : les méthodes et normes XML qui peuvent être utilisées et associées pour créer des systèmes d’information scientifiques et documentaires, des exemples d’applications web composites et des outils permettant l’interopérabilité des données.

XML est partout et il est de plus en plus transparent (caché dans le format *.odt d’Open Office, ou dans nos flux RSS, etc.). XML peut être un ciment, un langage, un vecteur. Rendez-vous le 27 à Bordeaux…

Bonne soirée.

Stéphane